Dans la plus pure tradition anglaise de « semi-opéra » et après les succès remportés par Dioclesian (1690) et King Arthur (1691), Henry Purcell compose la musique de The Fairy Queen à la fin de sa trop brève existence. Une musique sublime où les influences italienne et française se conjuguent à un contrepoint baroque souple et toujours inventif.
Alors que Dioclesian restera à l’affiche des théâtres anglais jusqu’au XVIIIe siècle, la partition de The Fairy Queen est perdue pour n’être miraculeusement retrouvée et renaître qu’au début du XXe siècle, grâce à la redécouverte de la musique baroque dans une interprétation proche de l’originale, sur instruments d’époque.